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Des extraits, des citations, des fragments qui sont chacun une micro-œuvre comme on dirait un microcosme et qui, jetés ensemble, composent un paysage. Pas d'autre méthode ici que ce télescopage que l'on qualifiera, suivant sa religion, d'aléatoire ou de magique.






Des notes de travail et réflexions informelles sur des projets en cours et les lectures qui les nourrissent. Sur l'établi, on pose ce qui devrait servir à construire quelque chose, quand bien même on ne sait pas encore comment. On le pose et on le travaille. C'est-à-dire, avant tout, qu'on s'en empare, qu'on l'examine, qu'on le palpe, qu'on le retourne, qu'on le fait jouer, qu'on le fait sonner, qu'on s'en étonne et c'est une démarche bizarroïde, tout sauf rationalisée, comme le vieil établi décrit par Robert Linhart, qui publia sous ce titre, aux éditions de Minuit, en 1978, un journal d'usine qui est un beau récit littéraire.






Des présentations de livres et d'auteurs trop peu fréquentés dont le monde littéraire est déconcertant, flamboyant et obscur, inclassable. Ce titre est un hommage à André Pieyre de Mandiargues qui, longtemps avant la mode de quelques excellentes séries télé, expliquait le titre de son superbe recueil de récits érotico-fantastiques publié en 1946 chez Robert Laffont, par une référence au recueil de nouvelles de l'anglais Roy Vickers, 'Service des affaires classées', 1960, Opta, Club du Livre Policier, dans lequel on trouve la définition suivante, de la main du traducteur Maurice-Bernard Endèbre : "Le Black Museum (ou Musée Noir) est la salle de Scotland Yard où sont exposées les armes confisquées aux malfaiteurs ainsi que divers objets curieux ayant servi à accomplir quelque acte criminel. Dans ce musée noir se retrouveront les notes de mes irrégulières chroniques dans l'émission Mauvais Genres de France Culture.