Notes de travail

à propos des livres
de Mervyn Peake,
traduits par Patrick Reumaux,
éd. Phébus : Titus d'enfer, Gormenghast, Titus errant.

Premiers repères biographiques :

     Mervyn Peake, né en Chine en 1911.

     1934-1936 : premier séjour dans l'île de Sercq, dans l'entourage du peintre William Toplis.

     Une première exposition lui vaut un poste à la Westminster School of Art.

     940 : mobilisation, naissance de son premier fils, Sebastian et rédaction de 'Titus d'Enfer' ('Titus Groan').

     1943 : démobilisé pour dépression nerveuse.

     1945 : reportage au camp de Bergen Belsen quelques jours après sa libération.

     Retour sur l'île de Sercq.

     1946 : Écriture de 'Gormenghast'.

     1949 : Londres puis Kent.

     1951 : Insuccès de sa pièce 'The Wit to Woo'. Première attaque de Parkinson.

     1959 : 'Titus alone' ('Titus errant').

     1968 : Décès.

     Brice Parain, Entretiens avec Bernard Pingaud, éd. Gallimard, 1966

     Un passage de l'introduction de Bernard Pingaud, p. 9, résumant un point de vue dont Brice Parain va plusieurs fois témoigner au cours de ces entretiens, notamment à propos de ses années de formation.

     "Au-dessus de la vie, à côté d'elle, autour d'elle, les mots logiquement assemblés — selon les règles d'une rhétorique qui fait l'orgueil de l'université française, mais marque peut-être aussi la vanité de toute culture — composent une réalité seconde, fantômatique et rigoureuse à la fois, que la réalité tout court ne cesse de démentir."

     Cette "réalité seconde, fantômatique et rigoureuse" fait exactement écho à Gormenghast : l'insuffisance et même l'ineptie de la perfection rhétorique devant le mal, devant la corruption du réel. Mervyn Peake place le thème shakespearien de l'ascension du mal, de la prise du pouvoir par le félon, dans ce cadre de perfection rhétorique, d'ancestral système de rites et de symboles.

     Gormenghast est un royaume qui ne tient plus que par la rhétorique, c'est-à-dire, tout un système foisonnant, proliférant, maladif, de rituels dont tout le monde a depuis longtemps oublié le sens — comme la fonction commerciale du langage, celle qui "a trait à la réalité des choses", selon Mallarmé, n'est possible que par l'oubli du sens originel des mots — mais qui maintiennent l'illusion de la gloire, du rayonnement royal, jusqu'à ce qu'un voyou, un sans scrupule remonté des cuisines, c'est-à-dire du ventre profond du royaume jusque dans les étages supérieurs du pouvoir, fasse basculer tout ça dans la catastrophe, accomplissant le destin depuis longtemps à l'œuvre : la ruine de Gormenghast.

     Qu'est-ce qui peut sapper cette rhétorique ? Rien. Le château n'est pas détruit par la catastrophe, l'ordre n'est pas transformé par les meurtres, le pouvoir n'est pas entamé par la trahison, simplement déserté par son corps : Titus.

Cette résonnance ouvre sur l'écart entre le langage et le monde.

Et c'est à la fois la pathétique condition humaine, que de vivre cet impossible : la digestion, c'est-à-dire, l'analyse, la division, l'intégration du monde par le langage ; et à la fois la pathétique condition littéraire, que de construire un monde fantôme et de perdre la main sur le langage qui invente, fait la création collective et ne cesse de réaliser cette splendide phrase de 'Gormenghast' : « Il y a des jours où les vivants n'ont pas de substance et où les morts sont pleins d'énergie. «

Au début de ce second volume des romans de Titus, Mervyn Peake présente les personnages :"Les vivants et les morts. Les formes, les voix qui se pressent dans sa tête, car il y a des jours où les vivants n'ont pas de substance et où les morts sont pleins d'énergie. Qui sont ces morts — victimes de la violence qui n'influencent plus le cours des choses à Gormenghast sinon par une sempiternelle répercussion ? Car les rides continuent à s'élargir en cercles sombres et un mouvement hérisse la surface des eaux bien que les pierres noyées reposent." (Traduction de Patrick Reumaux.)

     L'argent. Il n'y a pas d'argent à Gormenghast, pas plus d'argent que de voitures. C'est à l'absence d'argent que l'on ressent à quel point Gormenghast est un monde perdu, un monde shakespearien où les mobiles du traître sont de pouvoir pur, de puissance, sans passer par l'argent, où les mobiles d'Irma Salprune, quadragénaire à marier, qui montre autant de ténacité que Finelame, sont existentiels, non pas économiques.

     Paul Valéry, Cahiers, "Rêve" : "Toujours cette obscurité — le Rêve ! Oubli mais partiel de ce qu'on sait. Emploi mais partiel de ce qu'on sait."  

Mervyn PEAKE (1911-1968)

     La plupart des ouvrages de Mervyn Peake ont fini par faire l’objet de rééditions anglaises et américaines et d’éditions au format de poche. Certains de ses titres ont été édités à peu près en même temps à Londres, à Toronto et à New York. Pour une bibliographie exhaustive très soignée, comportant la compilation de toutes les éditions successives avec leur descriptif précis, il faut se reporter au site de Peter Winnington

Peake Studies : www.peakestudies.com

     Captain Slaughterboard drops Anchor, pré-publication Country Life, 1939, Eyre & Spottiswoode, 1942.

     Shapes and Sounds (poèmes), Chatto & Windus, 1941.

     Rhymes without Reason, Eyre & Spottiswoode, 1944, illustrations de l’auteur.

     Titus Groan, Eyre & Spottiswoode, 1946, jaquette illustrée de l’auteur.

     The Craft of the Lead Pencil, Wingate, 1946, illustrations de l’auteur.

     Letters from a Lost Uncle (from polar regions), Eyre & Spottiswoode, 1948,
illustrations de l’auteur.

     “The Weird Journey” magazine Harvest, n°1, Travel. Castle Press, 1948.

     “How a Romantic Novel was Evolved” in Stefan Schimanski and Henry Treece (eds.), A New Romantic Anthology, Grey Walls Press, 1949, illustrations de Mervyn Peake.

     The Drawings of Mervyn Peake, Grey Walls Press, 1949.

     The Glassblowers (poèmes), Eyre & Spottiswoode, 1950, contient le poème cité dans ce livre : “The Consumptive, Belsen, 1945”.

     Gormenghast, Eyre & Spottiswoode, 1950, jaquette illustrée de l’auteur.

     “The Connoisseurs”, Lilliput, 1950, puis transformé en pièce de théâtre.

     Mr. Pye, Heinemann, 1953.

     Figures of speech, Gollancz 1954, dessins sans texte ;
rééd. Walker Books Ltd, 2003, avec note explicative et index des expressions illustrées.

     “Boy in Darkness”, Eyre & Spottiswoode, 1956, nouvelle, publiée sous le titre Sometime Never : Three Tales of Imagination avec une nouvelle de William Golding et une nouvelle de John Wyndham ; The Inner Landscape, Allison & Busby, 1969, Mervyn Peake, Brian W. Aldiss et J. G. Ballard, publication d’une version antérieure de cette nouvelle ; Exeter, Wheaton, 1976, 1ère édition à part de “Boy in Darkness” ; Hodder Children’s Books, 1996, réédition corrigée, illustrations de P. J. Lynch.

     The Wit to Woo, théâtre, création Arts Theatre, 1957 ; publiée avec des illustrations de l’auteur dans Peake’s Progress (voir infra).

     Titus Alone, Eyre & Spottiswoode, 1959, jaquette et frontispice de l’auteur ; Eyre & Spottiswoode, 1970, nouvelle édition complétée.

     The Rhyme of the Flying Bomb, Dent, 1962, illustrations de l’auteur ; Peter Winnington signale que les éditions de ce poème sont pour la plupart incomplètes, sauf une édition de poche italienne : La Ballata della bomba volante, traduction d’Alessandro Zaccuri, Interlinea di Novara, 2001.

     “Same Time, Same Place” et “Danse Macabre”, pré-publication in Science Fantasy, 1963 puis in John Carnell, Weird Shadows from Beyond. Corgi, 1965.

     Poems and Drawings, Keepsake Press, 1965.

     A Reverie of Bone, and Other Poems, Bertram Rota, 1967.

     The Gormenghast Trilogy (Titus Groan, Gormenghast, Titus Alone), Penguin Books, 1983, première édition omnibus au format de poche.

     Selected Poems of Mervyn Peake, Faber & Faber, 1972.

     A Book of Nonsense, Peter Owen, 1972, illustrations de l’auteur, contient les poèmes cités dans ce livre : “It worries me to know” qui se termine par ces vers : “All these and many more float past/Across the roofs of Gormenghast” et “Tintinabulum”

     The Drawings of Mervyn Peake, Davis-Poynter 1974.

     Mervyn Peake Writings and Drawings, Academy Editions, 1974, édition établie par Maeve Gilmore et Shelagh Johnson, inédits, nombreuses illustrations, reproductions en couleur.

     Twelve Poems : 1939-1960, Bran's Head Books, 1975.

     Peake's Progress: Selected Writings and Drawings of Mervyn Peake, Allen Lane, 1978, édition établie par M. Gilmore, introduction, John Watney, choix d’illustrations de l’auteur, cahier central illustré ; première publication des textes cités dans ce livre : Mr Slaughterboard (tout autre version que celle du récit pour enfants Captain Slaughterboard drops Anchor), The House of Darkstones récit inachevé ; contient également des textes non publiés par ailleurs, comme les Moccus Poems (1929) avec illustrations de l’auteur et notamment le récit de l’épisode du palmier, auquel il est fait allusion ici : “I Bought a Palm-Tree”, écrit sur Sark en 1948.

Autres textes, illustrés
par Mervyn Peake

Ride a Cock-Horse and Other Nursery Rhymes, Chatto and Windus, 1940.

     The Hunting of the Snark, An agony in eight fits, Lewis CARROLL, Chatto & Windus, 1941 ; nombreuses rééditions ; disponible chez Methuen Publishing Ltd, 2000, avec carnet de croquis en fin de vol.

     The Adventures of a Young Soldier in search of a beter world, Cyril Edwin Mitchinson Joad, Faber & Faber, 1943.

     All This and Bevin Too, Quentin Crisp, Nicholson & Watson, 1943.

     The Rime of the Ancient Mariner, Samuel Taylor Coleridge, Chatto and Windus, 1943, disponible chez Libanus Press, 2003, intro. Fabian Peake.

     Prayers and Graces, a little book of extraordinary piety, Allan M. Laing, Gollancz, 1944.

     Witchcraft in England, Christina Hole, Batsford, 1945.

     Alice’s Adventures in Wonderland and Through the Looking-Glass, Lewis CARROLL, Stockholm, Zéphyr Books, 1946, disponible chez Bloomsbury, 2003, au format de poche, en un volume.

     Quest for Sita, Maurice Cills, M. S., Faber & Faber, 1946.

     Household Tales, J. and W. C. Grimm, Eyre & Spottiswoode, 1946.

     Dr Jekyll and Mr Hyde, R. L. Stevenson, Folio Society, 1948.

     Treasure Island, R. L. Stevenson, Eyre & Spottiswoode, 1949.

     Thou Shalt Not Suffer a Witch and other stories, D. K. Haynes, Methuen, 1949.The Swiss Familly Robinson, J. D. Wyss, Heirloom Library, 1950.

     The Book of Lyonne, H. B. Drake, Falcon, 1952.

     The Young Blackbird, E. C. Palmer, Wingate, 1953.

     The Wonderfull Life and adventures of Tom Thumb, Paul Britten

     Austin, 2 vol. Stockholm, Radio Sweden, 1954-55.

     Men : a dialogue between women, Allegra Sander, Cresset Press, 1955.

     Oxford English Course for Secondary Schools, Book 1 under the Umbrella Tree, H. B. Drake, Oxford university Press, 1957.

     More Prayers and Graces, a second little book of unusual piety, A. M. Laing, Gollancz, 1957.

     The Pot of Gold and Two Other Tales, A. Judah, Faber & Faber, 1959.
Droll Stories, H. de Balzac, Folio Society, 1961.

     Oscar Wilde, choix de poèmes d’Oscar Wilde, avec 16 illustrations de Mervyn Peake, préface de Maeve Gilmore, Gordon, Spilstead 1980 et Sidgwick & Jackson 1980.

     Sketches from Bleak House, Charles Dickens, Methuen Children Books Ltd, 1983, Text selected and introducted by Leon Garfield and Edward Blishen. Travaux préparatoires et croquis et dessins pour l’illustration de Bleak House, commande de 1945, projet abandonné en 1946 faute de papier.

     Peake a réalisé ou ses dessins sont utilisés pour de nombreuses illustrations de couvertures. Voir la recension de Peter Winnington sur le site Peake Studies.

Sur Mervyn Peake

     Maeve Gilmore, A Word Away, A Memoir of Mervyn Peake, Victor Gollancz, 1970, préf. Michael Moorcock, illustré de photos et de dessins de Mervyn Peake, bibliographie des œuvres de Mervyn Peake, illustrées par Mervyn Peake et sur Mervyn Peake, principales expositions.

     John Batchelor, Mervyn Peake : A Biographical and Critical Exploration, Gerald Duckworth, 1974.

     John Basil Watney, Mervyn Peake, London, Michael Joseph, New York, St. Martin's, 1976.

     Arthur Metzger, A Guide to the Gormenghast Trilogy, Baltimore, T-K Graphics, 1976.

     Maeve Gilmore, Mervyn Peake, 1911-1968: Exhibition of manuscripts, drawings, illustrations, Bodleian Library, 1978

     Sebastian Peake, A Child of Bliss, Growing Up With Mervyn Peake, Lennar Books, Ltd , 1989, illustré de dessins de Mervyn Peake, cahier photo.

     Tanya J. Gardiner-Scott, Mervyn Peake: The Evolution of a Dark Romantic, New York, Peter Lang, 1989.

     Mervyn Peake, two lifes : Maeve Gilmore, A Word Away, A Memoir of Mervyn Peake, préf. Michael Moorcock ; Sebastian Peake, A Child of Bliss, Growing Up With Mervyn Peake, Vintage, 1999, préface de Sebastian Peake.

     Gordon Smith, Mervyn Peake, a personnal memoir, Gollancz, 1984, illustré de photos et dessins de Mervyn Peake.

     G. Peter Winnington, Vast Alchemies, the life and work of Mervyn Peake, Peter Owen, 2000.

     Estelle Daniel, The Art of Gormenghast: the making of a television fantasy, HarperCollins Entertainment, 2000, album de tournage de l’adaptation BBC (voir infra) par la productrice de la série.

     Malcolm Yorke, Mervyn Peake: My Eyes Mint Gold : A Life, Overlook Press, 2002.

     The Mervyn Peake Society News Letter a cessé sa parution.

     Peake's Studies, périodique dédié à la vie et à l’œuvre de Mervyn Peake, édité par George Peter Winnington, courriel : peake studies@econophone.ch

Publications françaises

     Titus d’Enfer, trad. Patrick Reumaux, Stock, “Le Cabinet Cosmopolite”, 1974, illustrations de Mervyn Peake, réédition, Phébus, 1998, Le Livre de Poche, 1997.

     Gormenghast, trad. Gilberte Lambrichs et Patrick Reumaux, préf. Patrick Reumaux, Stock, “Le Cabinet Cosmopolite”, 1977, illustrations de Mervyn Peake, réédition, Phébus, 2000 .

     Titus errant, trad. Patrick Reumaux, préf. André Dhôtel, Stock, “Le Cabinet Cosmopolite”, 1979, illustrations de Mervyn Peake, réédition, Phébus, 2001.

     Lettres d’un oncle perdu, trad. Françoise et Patrick Reumaux, Casterman, “Romans”, “Dix et Plus”, “Humour”, 1980, 1997. Édition en noir et blanc, de format réduit, collée, tronquée de la page de titre : Letters form a lost uncle (form polar regions) manuscrite et illustrée par Mervyn Peake. Belle note hommage de Patrick Reumaux en fin de volume.

     Mr Pye, Joëlle Losfeld, 1993, trad. Bernard Hœpffner et Catherine Goffaux, dessins de l’auteur.

     Titus dans les ténèbres (Boy in darkness), “roman”, trad. Bernard Hœpffner, Joëlle Losfeld, 1993, édition non illustrée.

Audiovisuel

Audio

Titus Groan, Gormenghast, Titus alone, Penguin Audio Cassettes, read by Michael Williams

Radio

     Nombreuses adaptations radiophoniques de Mervyn Peake. Notamment :

     Titus Groan, adaptation de Mervyn Peake, BCC 3, 1956.
For Mr Pye – an island, adaptation de Mr Pye par Mervyn Peake, pièce de 30’, BBC, juillet 1957, cf. Peake’s Progress

     Rhyme of the Flying Bomb, music composée et dirigée par Tristram Cary, BBC 3, 26 août 1964
Titus Gran et Gormenghast, BBC Radio 4, deux pièces de 90’, 1984, adaptation, Brian Sibley, réalisation, Glyn Dearman, avec Sting dans le rôle de Steerpike (Finelame). Sony Radio Awards, 1985 : meilleure adaptation, meilleure production, BBC audio cassette.

Musique

     Rhymes without Reason, pour quatuor à cordes et mezzo soprano, de Christopher Bowers, créé en 1975.

     "Songs on a Shipwrecked Sofa", musical, adaptations de poèmes de Mervyn Peake par James Milton and Polly Pen, c. 1987.

     Titus Groan, nom d’un groupe de rock des années 60 dont il existe un CD chez Miles records SEE CD 260 : information provenant de The Mervyn Peake Society News Letter, n°40, sept. 1995

     Gormenghast, opéra en trois actes du compositeur Irmin Schmidt, livret Duncan Fallowell, en anglais, création à l’Opéra de Wuppertal, novembre 1998.

Vidéo

     Letters from a Lost Uncle, adaptation télé de Mervyn Peake, 12 épisodes, diff. 1955.

     Titus Groan of Gormenghast, BBC Radio 4, version réduite de 160’, 1992.

     Gormenghast, BBC and WBGH Boston, 2000, mini-série de 240’, scénario, Malcolm McKay ; réalisation, Andy Wilson ; production, Estelle Daniel ; Flay/Craclosse : Christopher Lee, Fuschia : Fiona Shaw, etc.

     Court métrage documentaire sur Mervyn Peake à Sark, réalisé par Philip Berman, avec Sebastian Peake, pour l’émission Inside Out, sur le canal South West, diffusé en juin 2003 par la BBC, pour le 70è anniversaire de la première visite de Mervyn Peake à Sark, en juin 1933.

Sites internet

     www.mervynpeake.org/ site “officiel” sur Mervyn Peake
Auteur : Sebastian Peake.
Informations biographiques, album photographique, nouvelles et actualité des publications, projets, traductions et études sur Mervyn Peake, liens.

     www.peakestudies.com
Peake Studies
Auteur : Peter Winnington.

     www.gormenghastcastle.co.uk/
Auteur : un informaticien membre de la html writers guild

     www.langdonjones.com/
Auteur : Langdon Jones, éditeur de la version complétée de Titus alone

     www.Multiverse.org
site “officiel” de Michael Moorcock

Filiation littéraire de Mervyn Peake

Michael Moorcock, Gloriana,1978, trad. Patrick Couton, L’Atalante, 1990, disponible en “Folio SF”.

     Neil Gaiman, Neverwhere, 1996, trad. Patrick Marcel, J’Ai Lu “Millénaire”, 1998, disponible en J’Ai Lu.

     Michael Moorcock, Mother London, 1988, trad. Jean-Pierre Pugi, Denoël, “Lunes d’encre”, 2002

     China Mieville, Perdido Street Station, 2000, trad. Nathalie Mège, Fleuve Noir 2003, 2 vol.