Hohl

Le roman se construit par-dessous, c'est ce que montre le très beau et faussement lisse récit de Ludwig Hohl (1904-1980), Ascension, traduit de l'allemand (Suisse) par Luc de Courtine, publié chez Gallimard (1980) sous le titre “Une ascension”, vingt ans indisponible, réédité par Attila.

"Car le glacier n'a pas été 'haché' seulement d'en haut ; de profil aussi, il a été réparti en toutes sortes d'antres, de salles, de niveaux ; semblable aux fondations, profondes de plusieurs étages, d'une usine écroulée ; si, par miracle, on pouvait un instant percer les ténèbres de cette “substruction“, la vue qui s'offrirait rappellerait certaines œuvres d'un Piranèse."